07 Août [ACTUS]Phase finale du nettoyage social
ACTUALITÉS - Juillet 2024
Haïti
Phase finale du nettoyage social
Le 25 juillet, moins de 48h avant la cérémonie d’ouverture des JO, Timour, un Ouzbek de 37 ans, était expulsé vers son pays natal où il n’avait pas mis les pieds depuis 20 ans.
Timour avait 18 ans lorsqu’il a fui l’Ouzbékistan après que des amis à lui aient été arrêtés et torturés pour avoir participé à un mouvement de protestation contre la dictature de ce pays.
Le 6 juin, il s’est rendu à la préfecture pour déposer sa demande d’asile. Deux semaines plus tard, il était interpellé par des policiers en civil et envoyé au Centre de Rétention Administrative de Vincennes.
Cité par Le Monde, son avocat explique que « personne ne sait ce qu’on lui reproche précisément. La préfecture parle d’une “menace grave à l’ordre public”, mais ne le justifie pas. Rien, dans la procédure, n’explique pourquoi il constituerait une menace. Je ne serais pas surpris qu’on l’ait considéré comme une menace au regard de sa nationalité ouzbèke. C’est un peu comme les ressortissants tchétchènes. Vous êtes présumé dangereux en raison de votre nationalité. »
Le 6 juin, il s’est rendu à la préfecture pour déposer sa demande d’asile. Deux semaines plus tard, il était interpellé par des policiers en civil et envoyé au Centre de Rétention Administrative de Vincennes.
Cité par Le Monde, son avocat explique que « personne ne sait ce qu’on lui reproche précisément. La préfecture parle d’une “menace grave à l’ordre public”, mais ne le justifie pas. Rien, dans la procédure, n’explique pourquoi il constituerait une menace. Je ne serais pas surpris qu’on l’ait considéré comme une menace au regard de sa nationalité ouzbèke. C’est un peu comme les ressortissants tchétchènes. Vous êtes présumé dangereux en raison de votre nationalité. »
Selon Le Monde, plus de 150 personnes ont été placées sous surveillance et assignées à résidence dans le cadre des Jeux olympiques. La plupart d’entre elles sont accusées, comme Timour, de constituer une menace à l’ordre public. Nombre d’entre eux n’ont pourtant jamais été condamnés ni même poursuivis.
D’autre part, les Jeux olympiques ont servi de prétexte pour évacuer de leurs lieux de vie plus de 12 500 personnes de la capitale, pour la plupart des réfugiés et des migrants.
(Sources : Le Monde, L’Humanité, Mediapart, Becoming French)
D’autre part, les Jeux olympiques ont servi de prétexte pour évacuer de leurs lieux de vie plus de 12 500 personnes de la capitale, pour la plupart des réfugiés et des migrants.
(Sources : Le Monde, L’Humanité, Mediapart, Becoming French)